Une petite pépite sur la cuisine arménienne
Mon avis sur Mémoires culinaires du Bosphore de Takuhi Tovmasyan
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Mon bonheur quand j'étais libraire ? C'était de trouver LA pépite dont personne ou presque n'avait entendu parler. Le roman qui aurait moins de dix votes sur Babelio et à peine un avis sur Amazon.
Mémoires culinaires du Bosphore est, je pense, ma première vraie pépite depuis que j'ai démarré cette newsletter. 3 notes sur Babelio. 1 avis sur Amazon. Une maison d'édition non spécialisée en cuisine. Et j'avoue, si je l'avais vu en librairie, jamais je ne me serais attardée sur ce livre.
Découvert au hasard à la bibliothèque, la couverture du bouquin m'évoquait plus un rapport de congrès à l'Unesco ou une étude anthropologique qu'un livre de recettes... Et quand on l'ouvre, on découvre des pages un peu jaunies, des photos vieillottes en noir et blanc ou couleur bleu délavé. Comme ça, au premier coup d'oeil, on aurait dit un de ces bouquins touristiques d'un autre âge, planqués au fond d'une boutique de souvenirs entre une barre de magnets et des rayons de tasses kitch. Vous voyez le genre ?
Bref, on est dans du old school de chez old school - mais à la décharge de l'éditeur, le livre est paru il y a plus de dix ans, et l'édition originale de 2004 a une couverture encore plus démodée.
Donc il s'en est fallu de peu pour que je remette le livre dans les rayonnages de la bibliothèque, surtout qu'en plus, le livre est extrêmement fin, on est loin des livres de cuisine bien épais qui sont pléthores aujourd'hui...
Mais heureusement, le nom de l'autrice m'a intriguée : Takuhi Tovmasyan. Evidemment, je ne savais pas comment le prononcer, mais vous ne trouvez pas que c'est plutôt joli à lire ? Et ce titre, Mémoires culinaires du Bosphore, ça, ça donnait envie. Ca promettait des histoires, des histoires vraies de surcroît. Et une bonne histoire, surtout d'un pays qu'on ne connait que très peu, ça ne se refuse jamais.