A propos d'Alison Roman - Partie 1
Où on parle cuisine, esthétique millenials, scandales sur les réseaux et amour des anchois
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~ Temps de lecture : 14 min.
(Ps1. Pour ceux et celles qui se sont abonnés cet été et qui se demandent : c’est quoi déjà cette newsletter ?! Je m’appelle Marjorie, et je chronique des livres de cuisine. Voilà pour la présentation en 2 mots !
Ps2. Je suis JOIE de vous retrouver pour cette 3e saison !)
C’est aujourd’hui que sort A l'improviste: Des recettes simples pour recevoir, la première traduction française d’un livre d’Alison Roman.
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Quand j’ai vu il y a trois mois que Nothing Fancy allait être publié en français, je n’ai pas réfléchi longtemps avant de le mettre sur ma liste. Alison Roman est immensément populaire aux Etats-Unis et à travers le monde - ses deux premiers livres, Dining in et Nothing Fancy se sont vendus à 450 000 exemplaires ! Donc j’étais curieuse de savoir ce qui se cachait derrière ces chiffres faramineux. Mais bon, je pensais que ce livre ferait l’objet d’une petite newsletter tout ce qu’il y a de plus classique, rien de plus.
Que nenni ! Des dizaines d’articles épluchés et des jours d’écriture plus tard, je me suis retrouvée avec un énorme pavé de texte que j’ai du découper en deux parties, où se mélangent cuisine et génération millenials, gros rififi sur Twitter et appropriation culturelle. Ouais, rien que ça.
Pour la plupart de mes critiques de livres, je ne m’attarde pas vraiment sur l’auteur(ice). Je me concentre sur le livre et le test des recettes, et c’est déjà pas mal. Mais c’aurait été trop con de vous chroniquer Nothing Fancy sans d’abord parler d’Alison Roman, vu tout ce qu’elle incarne et son passionnant parcours. J’ai tiré énormément de fils au fur et à mesure que je me renseignais sur elle, donc je me devais de le refléter dans la newsletter.
Alors si vous vous rendez aujourd’hui en librairie, que vous tombez sur son livre et que vous vous demandez : “mais qui est Alison Roman ?”… Eh bien, rassurez-vous, je suis là pour tout vous raconter (ou presque) !
Et commençons par dire qu’il n’y a pas d’équivalent d’Alison Roman en France.
L’histoire commence dans la grande tradition des success stories à l’américaine : elle a (évidemment) “dropped out of college” pour vivre sa meilleure vie de personne non-conformiste. Elle commence par travailler comme pâtissière dans plusieurs restaurants réputés, comme le Momofuku’s Milk Bar ou l’établissement triplement étoilé Quince. Mais sa carrière prend pleinement son envol lorsqu’elle devient chroniqueuse culinaire pour Bon Appétit, puis pour le New York Times.
Je me demande pourquoi dans notre patrie de fiers gastronomes, il n’existe pas de sites de recettes (de bon goût) aussi puissants qu’un Bon Appétit ou la section cuisine du New York Times.
Mais c’est en partie grâce à ces deux sites à l’influence sans commune mesure chez nous qu’Alison Roman est devenue si populaire. Elle y a développé plusieurs recettes qui sont devenues cultes sur les réseaux sociaux, devenant même la “version définitive” d’un plat. Pour vous donner une idée, sa célèbre recette de Caramelized shallot pasta est tout simplement devenue #thepasta, et ses Salted chocolate chunk shortbread cookies sont devenus #thecookies. C’est un peu comme si demain, quelqu’un développait une recette de quiche aux poireaux si populaire sur les réseaux sociaux, les médias, et pour finir l’imaginaire populaire, qu’elle deviendrait “la quiche” auprès de centaines de milliers de gens. L’idée parait improbable, mais c’est bel et bien ce qui est arrivé avec ces recettes de l’autrice.
C’est là qu’intervient le deuxième ingrédient fondamental dans la recette de la popularité d’Alison Roman : les réseaux sociaux, et ce truc qui nous est tombé sur un coin de la tronche il y a 3 ans, le confinement.
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On aura l’occasion de reparler du style culinaire d’Alison Roman dans la newsletter de la semaine prochaine, quand je me pencherai plus en détail sur Nothing Fancy. Mais ne vous attendez pas à la révélation du siècle. Elle fait pleinement partie de cette génération de food writers post-Ottolenghi, qui ont développé une cuisine “anglosaxonne-européenne” avec quelques ingrédients phare du “placard international”, pour reprendre l’excellente expression d’Eater : le “global pantry”. Pensez sumac, citron, herbes, sauce soja, miso, tahini et le désormais incontournable labneh. D’un point de vue purement cuisine, je trouve qu’Alison Roman n’est pas très différente d’une Carla Lalli Music, d’une Molly Baz ou d’une Bre Graham.
Mais ce qui l’a démarquée de tous ses confrères et consœurs, c’est à quel point elle a réussi à saisir avec brio les envies, les rêves et l’esthétique des personnes de sa génération.
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Nous autres millenials cuisinons globalement moins que nos parents, c’est indéniable. Pas le temps, pas l’énergie, pas tout à fait l’argent, pas appris à utiliser une poêle correctement, et parfois tout ça combiné.
Or, si on ne sait pas cuisiner, on aime souvent manger. Ne serions-nous pas des foodies, même si le terme nous fait vomir ? Globalement moins riches que la génération précédente, mais influencés par les réseaux sociaux, on aspire aussi à une certaine esthétique au quotidien, à une forme de self-care où l’alimentation a une place de plus en plus importante.
Alors comment résoudre ces tendances contradictoires ? C’est là qu’Alison Roman est arrivée.
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La cuisine d’Alison Roman rassemble le beurre et l’argent du beurre. Ses recettes demandent peu d’ingrédients, peu de travail, peu de dépense. MAIS elles sont appétissantes, sexy et parfaitement calibrées pour l’esthétique réseaux sociaux. L’astuce ? Un truc simple mais qui fonctionne, et que j’ai amplement expérimenté pendant mon test du livre : ses recettes se basent sur une poignée de marqueurs forts terriblement efficaces. Pensez épices, fromages, citron, câpres, herbes… Et évidement, son ingrédient signature, les anchois.
Avec vraiment pas grand chose, on obtient donc des plats aux saveurs que les anglosaxons aiment qualifier de “loud and heavy”, de “bold”, ou de “spicy and tangy”. Bref, ses recettes demandent peu de travail, mais pour un résultat qui claque. En termes de retour sur investissement, c’est jackpot.
Mais les recettes ne représentent que la moitié du chemin. Le reste, et qui est tout aussi important voire plus, c’est la personne, le storytelling. Et bon sang qu’Alison Roman est douée à ce jeu-là : elle est l’incarnation parfaite de la fille trop cool avec qui on aurait envie de passer de longues soirées arrosées.
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C’est là où quand je dis qu’il n’y a pas d’équivalent d’Alison Roman en France, c’est vraiment flagrant.
Pensez à notre foodosphère (de bourgeois ou de snobs). A quelques exceptions près, critiques gastronomiques, writers culinaires et même une partie des auteurs et autrices de recettes me donnent l’impression de vivre sur une autre planète.
Alison Roman cultive, comme n’importe quelle influenceuse, une allure de nana beaucoup plus cool que le commun des mortels. Son personnage a un petit côté chiant (on en reparlera la semaine prochaine). Mais elle réussit à rester curieusement engageante, proche et accessible. Et elle ne me donne pas l’impression qu’elle va me juger si j’utilise des petits pois congelés - petite pensée pour Elvira Masson évidemment.
Il suffit de regarder quelques uns de ses Home Movies pour s’en rendre compte : humour auto-dérisionnel, une tonne d’énergie contagieuse, un côté foutraque… On a beau se dire que comme pour n’importe quelle célébrité, il y a du travail et de la conscience de soi pour atteindre ce degré d’aisance à l’écran. Mais on se laisse gagner par sa candeur et son énergie. On finit par avoir envie de cuisiner ses recettes pour la personne qu’elle est. Finalement, je ne suis pas étonnée qu’un paquet de gens se soient attachés à elle d’une façon beaucoup plus investie que pour d’autres personnalités culinaires.
Donc la pandémie est arrivée, toutes ces personnes qui sortaient boire des coups dans des endroits de la hype se sont retrouvées coincées à la maison, et c’est là que la popularité Alison Roman a explosé. Ses recettes sans effort mais réconfortantes étaient exactement ce qu’il fallait pour remonter le moral des personnes de ma génération. On se sentait peut-être seuls et désœuvrés, coincés chez nous sans voir d’autres êtres humains, mais au moins, on faisait un truc utile : on se faisait à manger.
Et puis le portable était à portée de main. A chaque plat partagé sur les réseaux, c’était un peu comme faire quelque chose ensemble, malgré tout. #thepasta, #thecookies, mais aussi #thestew ont été partagés un nombre incalculable de fois sur les réseaux et, comme le dit un journaliste de Vox, Alison Roman est devenue la “prom queen of the pandemic”. Ou “the domestic goddess of the apocalypse” pour reprendre cette expression savoureuse de The Cut.
Plus encore, cuisiner des recettes d’Alison Roman, c’était dans la même lignée que regarder les films de Greta Gerwig, liker des memes, avoir une succulente, ou rêver d’avoir assez d’argent pour acheter du savon liquide chez Aesop - et notez que je tombe dans tous les clichés mentionnés ! De la même manière qu’Ottolenghi est devenu une marque au-delà d’un homme, Alison Roman est devenue une référence culturelle populaire, mais aussi un marqueur générationnel et d’une certaine catégorie sociale.
C’est sans doute parce que la “Nigella Lawson des millenials” était devenue si populaire qu’elle s’est pris un retour de bâton aussi monumental.
Si vous voulez rentrer dans les détails du “scandale”, vous pouvez lire par exemple cet article sur Eater. Mais grosso modo, dans une interview qui date de mai 2020, Alison Roman a accusé deux consœurs d’être des vendues du capitalisme pour avoir capitalisé sur leur image.
Déjà, c’était curieusement hypocrite de sa part, puisqu’au même moment elle était en train de faire exactement la même chose, en développant un partenariat avec une marque d’accessoires de maison. Mais la vindicte populaire a surtout porté sur le fait qu’elle ait tancé deux des (très) rares femmes de couleur à avoir réussi dans un milieu lifestyle majoritairement blanc, à savoir Marie Kondo et Chrissy Teigen. Et c’était d’autant plus mal venu de sa part qu’elle avait déjà été critiquée auparavant pour avoir eu recours à des saveurs asiatiques traditionnelles sans en mentionner l’origine ni en donner l’attribution, pour le fameux #thestew.
Bref, elle s’est pris une véritable shitstorm sur Twitter. Des trilliards d’articles ont été publiés sur le sujet. Elle a publié des excuses. Sa rubrique dans le New York Times a été mise en pause, et elle n’a plus jamais écrit pour le vénérable journal.
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Depuis, Alison Roman s’est est évidemment relevée.
A la suite de cette affaire, elle a lancé son Substack et sa série de vidéos Home Movies. Trois ans après, elle vient de publier son troisième livre, Sweet enough, consacré aux desserts (Nothing Fancy était le deuxième). Sa newsletter est actuellement lue par plus de 250 000 personnes à travers le monde - et elle gagne certainement mieux sa vie avec son propre média que lorsqu’elle était salariée du New York Times.
C’est donc une histoire qui se finit bien pour Alison Roman, et j’ai envie de dire, tant mieux pour elle.
Et même si je trouve les pseudo-polémiques sur Twitter épuisantes et stériles, l’affaire aura eu le mérite de donner lieu aux portraits et aux articles d’opinion parmi les plus intéressants que j’ai lus depuis que j’écris cette newsletter.
Je vous recommande notamment de lire :
Alison Roman, the colonization of spices, and the exhausting prevalence of ethnic erasure in popular food culture de Roxana Hadidi - Pajiba
On Alison Roman, food appropriation and cancel culture de Charlotte Muru-Lanning - The Spinoff
Stewed Awakening de Navneet Alang - Eater
Alison Roman just can’t help herself de Lauren Collins - The New Yorker
Au sujet de Marie Kondo et Chrissy Teigen, même s’il est impossible de savoir ce qu’Alison Roman pensait vraiment, je suis plutôt d’avis comme d’autres personnes que c’était très maladroit de sa part, mais pas volontairement raciste. Certes, ce n’est pas parce que c’était moins grave que, disons, agresser des gens dans la rue, qu’on doit minimiser sa bourde. Mais je suis limite plus étonnée qu’elle n’ait pas réfléchi avant de sortir un truc pareil, elle qui est si rodée aux rouages des médias.
Evidemment, c’est surtout du scandale Twitter dont ces derniers ont parlé, pour le côté ragot juteux qui fait du clic : “oh, regardez, des femmes connues se battent entre elles”. Mais je trouve le sujet de l’appropriation culturelle beaucoup plus intéressant. Surtout qu’il touche l’ensemble de la sphère culinaire occidentale, et pas seulement Alison Roman.
Les articles mentionnés plus haut soulignent très bien les enjeux qui se cachent derrière ce sujet. Et il n’est pas question, comme certains ont envie de le caricaturer avec toute la mauvaise foi possible, de dire que seuls les Japonais auraient le droit de cuisiner des sushis ou qu’on n’a pas le droit de manger des tacos si on n’est pas Mexicain.
La question n’est pas qui a le droit de faire quoi, mais comment, notamment quand on est un(e) cuisinier(e) ou un(e) auteur(ice) avec une certaine influence.
Fait-on un effort pour nommer et attribuer l’origine d’un plat ou d’un ingrédient quand on en s’en inspire pleinement ? Fait-on attention à ne pas bâtardiser ou édulcorer un plat qui est déjà inscrit dans une tradition ? Ou comme le disent les anglosaxons de manière plus frontale : est-on en train de “whitewash” un plat pour le rendre plus désirable, sous-entendu parce que les recettes d’origine sont jugées “trop bizarres” ou “trop exotiques” (sic) pour le grand public ?
Par ailleurs, réfléchir à ces questions signifie surtout de prendre conscience des inégalités existantes. C’est se demander par exemple qui détient l’autorité de la connaissance, et pourquoi sur les 200 recettes de cuisine indienne du New York Times, 5% d’entre elles avaient été écrites par des auteurs indiens et 90% par des auteurs blancs (cf. ce passionnant article) ? Ou encore pourquoi les chef(fe)s non-blancs doivent d’abord faire leurs preuves dans la cuisine qui correspond à leur couleur de peau, afin d’acquérir la légitimité nécessaire pour se lancer dans une cuisine européenne ou nord-américaine (cf. cet autre passionnant article) ? Et évidemment que nous pouvons nous réjouir que nos placards se soient enrichis de mille ingrédients de partout dans le monde, mais on peut aussi se poser la question de qui en tire un profit - et ce n’est malheureusement pas toujours les populations concernées au départ.
Au final, réfléchir à ces questions, c’est avoir conscience que la cuisine n’existe pas dans une bulle toute rose où seuls la technique et les saveurs existent. C’est reconnaître que la cuisine, comme n’importe quel autre domaine, est aussi le fruit d’une histoire mondiale pas toujours très funky, de rapports de force économiques et le reflet d’inégalités sociales et raciales. Et dans le cas d’Alison Roman :
“You can’t really explain the phenomenon of Alison Roman as a figurehead without understanding how whiteness functions in America, and how whiteness functions in food and food media.” (source)
Et pourtant. Quand j’ai feuilleté Nothing Fancy pour la première fois, bien avant de lire tous ces articles sur #thestew et l’affaire Marie Kondo / Chrissy Teigen, je m’étais dit, tiens, y’a quelques recettes fusion mais au moins, elle a le mérite de citer un minimum ses sources d’inspiration - notez que d’autres sont beaucoup plus sévères que moi. Par exemple, elle évoque le jiggae pour son Kimchi-braised pork with sesame and egg yolk (p 212). Ou le khao soi ou le poulet tikka masala pour son Coconut-braised chicken with chickpeas and lime (p 199).
J’entends déjà les ronchons ronchonner : “on ne peut pas me laisser bouffer mon plat tranquille, je suis obligée de suivre un cours avant gnagnagna ?!”. Mais vivre à notre époque n’est pas un fardeau : c’est au contraire une chance. C’est une chance que d’être davantage renseigné sur les cuisines d’ailleurs, et de savoir l’histoire et les origines du plat ou des aliments qu’on est en train de manger. C’est une chance d’entendre les voix de personnes autrefois invisibles, et de ne pas se cantonner à une seule culture dominante. C’est une chance d’avoir la possibilité d’être plus exigeants.
Avoir conscience des facteurs structurels et des circonstances qui ont contribué au succès d’Alison Roman ne diminue en rien son travail ou le plaisir que j’ai eu à tester son livre. Mais je suis heureuse que des journalistes et d’autres writers soient allés plus loin que le simple “c’est délicieux et les recettes fonctionnent” et m’aient donné la petite impulsion pour partager tout ça avec vous.
Ce qu’il y a dans l’assiette, c’est bien. Tout ce qu’il y a autour, aussi.
Sélection d’articles
Alison Roman won’t sugarcoat it d’Eliana Dockterman - Time magazine
Alison Roman gives Instagram food trends a good name d’Emily Gould - Elle
Alison Roman just can’t help herself de Lauren Collins - The New Yorker
Alison is more than #thestew de Meygan Reynolds - Jezebel
Alison Roman : “There’s no assignment”. Interview par Emma Robertson - The Talks
Alison Roman, the colonization of spices, and the exhausting prevalence of ethnic erasure in popular food culture de Roxana Hadidi - Pajiba
Food, Race, and Power: Who gets to be an authority on 'ethnic' cuisines? de Lorraine Chuen - Intersectional Analyst
How a recipe goes viral on Instagram de Nisha Chattal - Vox
How Alison Roman became the reluctant, pasta-loving “prom queen of the pandemic” d’Alex Abad-Santos - Vox
On Alison Roman, food appropriation and cancel culture de Charlotte Muru-Lanning - The Spinoff
Stewed Awakening de Navneet Alang - Eater
The table stays white d’Hannah Giorgis - The Atlantic
Why’d you have to go and make things so complicated de Teresa Fardella - The Regular
Le mot de la fin
J’espère que cette première newsletter de la saison vous aura plu ! Allez, on parlera bel et bien recettes la semaine prochaine, lorsque je donnerai mon avis sur Nothing Fancy - ou A l’improviste en VF.
En tout cas, vous écrire de nouveau me met dans une joie indicible, vous n’imaginez même pas 😊
D’ici là, amusez-vous bien en cuisine et des bises,
Marjorie
Instagram | Mes notes sur Substack
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Bravo pour tout ce travail de recherche et de rédaction! J'ai vu passer ta newsletter quand j'étais en vacances, et je me la suis gardée bien au chaud pour mon retour, sachant que ça allait être savoureux à lire! (pun intended ;))
Une superbe lecture, merci !