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Hello tout le monde !
Ravie de vous retrouver pour ce round-up des nouveautés - le dernier datait… De septembre 2023, déjà !
Comme je le publie en novembre, il fera office à la fois de panorama de la rentrée littéraire (en retard) et de sélection pour Noël (à l’avance). Comme d’habitude, je n’ai sélectionné ces livres que sur la base d’informations sur les sites d’éditeurs et/ou d’un rapide feuilletage en librairie. Je ne les ai pas testés - sauf pour quelques uns. Donc n’hésitez pas à les consulter au préalable avant de les acheter si c’est possible pour vous.
Sur ce, bonne lecture !
[En VF] Des traductions françaises et de nouveaux opus
Bonne surprise, un bon nombre de livres que j’ai chroniqués ou que j’avais repérés ont été traduits en français ! Je me fais un plaisir de vous les recenser.
Un Noël à Londres : Recettes de fêtes de Tom Parker Bowles (oct. 2024)
J’ai été surprise par la traduction de ce livre, comme il a été publié il y a 5 ans déjà, et qu’on ne parle pas d’un(e) auteur(ice) à la mode façon Alison Roman ou Alice Hart. Mais franchement, si vous ne deviez craquer que sur un seul livre cet hiver, ce serait celui-ci. Il reste l’un de mes ouvrages préférés depuis le début de la newsletter : un objet absolument magnifique comme tous les produits signés Fortnum & Mason ; un livre de cuisine très bien pensé et construit ; des recettes appétissantes et variées, qui avaient aussi passé haut la main l’épreuve du test… J’en avais fait un magnifique repas de Noël. Plus important peut-être : à l’ère des tendances éphémères, je suis certaine que la cuisine élégante proposée par le livre restera pertinente encore longtemps.
Pour rappel, ma chronique du livre en VO à relire ici. Et sinon, pour les lecteur(ice)s en anglais, l’auteur vient de publier un nouveau livre sur les repas de la famille royale.
Il était une fois la cuisine chinoise : Recettes végétales et histoires modernes d'une cuisine millénaire d’Hannah Che (oct. 2024)
Incroyable bonne nouvelle que la VF du livre d’Hannah Che. Je ne suis cependant pas surprise de sa traduction, étant donné qu’il avait reçu en 2023 un James Beard award (les oscars de la cuisine) dans la catégorie “Vegetable-Focused Cooking”. Et le livre avait l’air extraordinaire, plus “avancé” que d’autres livres dans la même catégorie. C’est une impression au doigt mouillé, mais il me semble que les livres de cuisine végétarienne, en France du moins, sont souvent axés cuisine du quotidien, simple et facile. Là, les recettes ont l’air fouillées, précises et sans compromis sur les ingrédients et les assaisonnements. Il y a aussi une belle histoire derrière ce livre : Hannah Che est partie étudier dans une école de cuisine végétarienne en Chine pour réconcilier la culture de ses origines et le fait qu’elle soit devenue vegan.
Un article a qualifié l’ouvrage tout autant de “travelogue”, de manuel de cuisine, de mémoire et de coffee table book. C’est donc très prometteur - à l’époque, je l’avais listé dans mes 12 livres à découvrir à la rentrée 2022 - à relire également, cet article d’Eater qui m’avait permis de découvrir l’ouvrage.
Brutto : Un livre de recettes florentines (simples) de Russell Norman (oct. 2024)
Polpo a été l’un des tout premiers livres que j’ai chroniqué dans cette newsletter, et j’ai toujours beaucoup d’affection pour cet ouvrage de cuisine vénitienne. Moi qui ai tendance à utiliser beaucoup d’épices et de condiments dans ma cuisine au quotidien, grâce à ce livre, j’avais découvert à contrario comment, avec juste 2-3 ingrédients bien choisis, on peut obtenir de merveilleuses assiettes. Je me souviens encore de ma surprise en goûtant cette délicieuse association anchois et fenouil…
On change de région, puisqu’on quitte Venise pour explorer la Toscane. Le résumé en VO de Brutto nous promet du “rigorously simple, few ingredients, exceptionally good” - tout comme Polpo donc. Chose qui fait plaisir également : Brutto reprend la même mise en page sobre et élégante, le même design à la reliure apparente, qui faisait de Polpo un si bel objet. C’est aussi le dernier ouvrage de l’auteur, paru quelques jours avant sa tragique disparition en 2023.
Mais aussi :
Le tome 2 du Manuel du cuisinier amateur (sept 2024) de Whoogy’s. Notez que je suis un peu plus prudente sur ses recettes depuis ma chronique de son premier livre, suite à deux plats que j’ai réalisés à partir de sa chaîne YouTube et qui avaient de gros soucis de quantité et d’assaisonnement. Mais là où ça m’aurait fait péter un câble chez d’autres auteurs, je reste, eh bien, bizarrement tolérante envers ce gars. Parce que je continue à bien aimer ses alléchantes sélections de recettes, la conception maligne et le (bon) esprit général de ses livres. Le tome 2 a l’air aussi sympa que ne l’était le premier (ma chronique ici).
J’en avais parlé il y a longtemps : Crying in H-Mart de Michelle Zauner a été traduit en français sous le titre Pleurer au supermarché (mai 2024). Je vous recommande vivement ce touchant récit autobiographique autour de la figure de la mère et de la nourriture d’enfance de cette autrice coréenne-américaine.
[Repérage] Rapide tour d’horizon des autres livres de la rentrée
Je vous dis tout: Le roman photo culinaire qui vous apprend à cuisiner de Sonia Ezgulian (août 2024)
Sonia Ezgulian serait une candidate parfaite pour ma rubrique [Je teste vos livres de cuisine préférés], comme c’est l’une des autrices que vous me citez le plus ! Elle a eu une prolifique rentrée. J’ai notamment noté un nouveau livre avec François Motte, qui semble être sur le même concept que leur beau Seconde Main.
Mais je suis surtout intriguée par ce Je vous dis tout qui prend la forme d’un roman photo culinaire, ce format autrefois ringard et qui reviendrait en force. Ca me rappelle aussi le concept de l’excellent Tiens, goûte ! (chroniqué ici) : rien de tel que du visuel pour donner envie aux débutant(e)s d’apprendre à cuisiner !
Là où le riz sent les fleurs de manguier - Mes recettes familiales du sud-ouest de l'Inde de Zuri Camille de Souza (oct. 2024)
Vous me connaissez, j’ai un compagnon et une belle-mère indiens qui cuisinent très bien. Donc si j’ai envie de manger indien, je n’ai qu’à poser mes fesses sur la chaise et à attendre que le biryani apparaisse miraculeusement dans mon assiette 😅 MAIS j’ai quand même un peu envie de découvrir ce livre de Zuri Camille de Souza pour plein de raisons : parce que le livre s’inspire notamment de la cuisine de Goa, une cuisine indienne aux influences portugaises assez portée sur les produits de la mer, que j’ai eu la chance de goûter et qui est absolument délicieuse ; parce que l’univers culinaire de l’autrice (visible sur son Instagram) m’intrigue ; pour ce titre magnifique qui est presque un titre de roman ; et parce que j’aime les livres de cuisine édités par Ulmer, qui ont très souvent un petit supplément d’âme.
Mais aussi :
La cuisine africaine d’aujourd’hui d’Alexander Smalls (oct. 2024) : contente que la cuisine africaine continue son chemin dans l’édition culinaire, certes trop lentement, mais sûrement (on en reparle en fin de newsletter !).
Dans ce livre autant à lire qu’à cuisiner, Alexander Smalls, un chef et auteur américain, a invité plusieurs chefs et experts culinaires africains à partager leurs recettes personnelles, avec en plus des anecdotes et des essais.
Paysages pâtissiers d’Andréa Rocagel (nov. 2024) : je ne connaissais pas l’autrice, mais le livre et le style de pâtisserie ont l’air superbes. Convaincue par la pâtisserie végétale grâce au Pâtisserie Naturelle de Jennifer Hart-Smith, je serais bien tentée de passer au niveau au-dessus avec ce livre qui semble plus pointu et artistique.
Le grand manuel de la cuisine chinoise d’Orathay Souksisavanh (sept. 2024) : Même si le format me laissait sceptique, je suis devenue fan de la collection des “Grands Manuels” grâce à l’opus sur la charcuterie. Ravie de voir que l’un des derniers est sur la cuisine chinoise, signé d’une autrice dont j’avais bien aimé le livre sur les baos.
Miam la nature : Comment poussent les frites et la pizza de Lisa Voisard (sept. 2024) : voilà un petit livre tout mignon, qui se propose d’expliquer aux enfants à partir de 6 ans d’où viennent nos aliments préférés, “de la transformation des pommes de terre en frites, de la fève de cacao au chocolat, ou du blé aux spaghetti”. Même en tant que grande, ça m’intéresse !
Et quelques idées de livres pour Noël
Dans la catégorie “beaux livres volumineux qui en jettent” : Suce-moi, une fabuleuse histoire des bonbons de France de Fegh (oct. 2024) : je ne sais pas si c’est un clin d’oeil raté à Virginie Despentes, mais je trouve le titre horrible 🤷 Enfin, si on arrive à en faire abstraction, j’ai feuilleté le livre et l’ai trouvé très beau. Et le concept est sympa, donc ça en fait une bonne idée de cadeau de Noël façon “bel objet”.
Dans la catégorie “gros pavé à garder sur la table de chevet” : Raviolivre d’Emmanuel Guillemain d’Echon (oct. 2024), le dernier opus des éditions Kéribus - dont j’aime beaucoup le travail, cf. cette critique d’un de leurs livres consacrés à la cuisine grecque. Ce “tour du monde amoureux des raviolis”, “[depuis] les jiaozi chinois de sa grand-mère jusqu’aux plottes québécoises, en passant par les khinkali géorgiens” a l’air aussi fantastique qu’ambitieux. 596 pages, voilà de quoi tenir pendant les longues soirées d’hiver !
Dans la catégorie “essai culinaire” : Gare au garum (oct. 2024) : un livre collaboratif paru chez les éditions de l’Epure, sur un sujet qui ne pouvait que m’attirer, en bonne amatrice de nuoc mam :)
Dans la catégorie “cuisine technique (mais pas trop quand même)” : Sauces, Leçons en pas à pas d’Eric Trochon (sept 2024). J’avais déjà été convaincue par cette collection grâce au tome sur la charcuterie (encore !). La réédition de cet ouvrage consacré à ce qui est pour moi l’un des aspects les passionnants de la cuisine française est donc une très bonne nouvelle.
Dans la catégorie “livre pop au graphisme moderne” : Bouche à Oreille de Jordan Moilim (novembre 2024), “un livre qui fait se rencontrer musique et cuisine”. Intriguant !
Les sorties en anglais
Desi Bakes: 85 Recipes Bringing the Best of Indian Flavors to Western-Style Desserts (oct. 2024)
Bodega Bakes: Recipes for Sweets and Treats Inspired by My Corner Store de Paola Velez (oct. 2024)
Voici l’une des tendances les plus intéressantes de l’édition culinaire anglosaxonne : après les livres de cuisine d’immigrés de deuxième génération, qui sont déjà pléthore aux US, voici les livres de pâtisserie ! Eux aussi mélangent saveurs d’enfance héritées de la cuisine des parents et les plats typiquement américains avec lesquels les auteur(ice)s ont grandi.
Je vous en ai sélectionné deux qui ont l’air sympa. Le premier aux inspirations indiennes, et le second sur un phénomène plus newyorkais, les gâteaux des bodegas, comme le résume l’une des critiques du livre : “a love letter to the Bronx, in all its Latina flair”.
Banchan: 60 Korean American Recipes for Delicious, Shareable Sides (oct. 2024)
Jang: The Soul of Korean Cooking: More than 60 Recipes Featuring Gochujang, Doenjang, and Ganjang (mars 2024)
Les anglosaxons ne sont pas en reste sur la déferlante de livres de cuisine coréenne. Avec une petite avance pour eux comme ils commencent à proposer des livres plus spécialisés, plus érudits, à l’image de ces deux titres. L’un est consacré aux banchan, les délicieux petits accompagnements coréens qui sont souvent aussi, voire encore plus excitants que le plat principal. Le deuxième s’intéresse aux “jang”, les sauces fermentées qui sont à la cuisine coréenne ce que le beurre est à la nôtre : la base.
The Chinese Way: Classic Techniques, Fresh Flavors (nov. 2024)
Encore un livre d’inspiration chinoise, mais avec un angle que je trouve intéressant. Le sommaire est en effet découpé non pas par le traditionnel “entrée/ viande/ légumes/ desserts”, mais par techniques de cuisson (“Steam, Fry, Boil, and Braise”) et par combinaisons de saveurs (“Sauce, Infuse, Pickle, and Wrap”). Les recettes sont dans l’air du temps, avec des plats influencés par le “global pantry”. Exemples : Harissa Glazed Torn Tofu, Braised Cabbage and Chorizo ou encore Sticky-Rice Risotto with Kabocha.
Le sondage du jour
Y a-t-il un livre dans la liste que vous aimeriez me voir chroniquer ? N’hésitez pas à me le dire en commentaire !
Et enfin, un livre que je vous recommande de tout coeur : L’Afrique cuisine en France de Vérane Frédiani
Pour l’anecdote, sachez que je voulais reprendre la newsletter en fanfare avec une newsletter qui aurait été entièrement consacrée au nouveau livre de Vérane Frédiani.
Mais si j’avais voulu faire correctement mon boulot, il aurait fallu que je prenne des notes pendant ma lecture, que je fasse une synthèse des différentes interviews, et surtout que je cuisine quelques recettes. Autant vous dire que pour les raisons que je vous ai racontées dans ma newsletter de retour, et qui se résument en un mot : UN BÉBÉ, ça s’est avéré impossible 😅
Donc pardonnez-moi si je vous fais une review parcellaire, basée sur de vagues souvenirs de lectures qui datent d’il y a 3 mois. J’espère qu’elle ne comportera pas de boulettes… Mais elle n’en sera pas moins enthousiaste.
Si vous connaissez déjà Marseille cuisine le monde, ce livre reprend le même format : des chef(fe)s et des artisan(e)s de bouche réunis autour d'une thématique, avec pour chacun(e)s une interview sur leurs parcours et leur vision de la cuisine, et une à trois de leurs recettes. J’avais adoré l’ouvrage marseillais, c’est pourquoi j’ai sauté sur ce nouvel ouvrage à sa sortie.
Disons-le de suite : le seul vrai bémol de L’Afrique cuisine en France est qu’il est, je trouve, plus difficilement cuisinable. Le format fait que les recettes sont très courtes. Or si ce n’était pas dérangeant pour une recette de pan bagnat, ça l’est plus quand on parle de recettes gastronomiques, ces dernières constituant une bonne partie des recettes de ce nouvel opus, avec de surcroit des ingrédients peu connus du grand public.
Mais faire les recettes est-il le principal objet du livre ? Je ne pense pas. Tout l’intérêt de ce dernier réside pour moi dans les interviews. Et si j’avais adoré lire celles du livre sur Marseille, L’Afrique cuisine en France est, à mon avis, encore mieux. Déjà parce qu’on passe d’une soixantaine de personnes invitées à… 20. Les interviews sont donc plus longues, plus intimes et forcément encore plus intéressantes. Et je ne sais pas ce qu’a fait l’autrice pour les mettre en confiance, mais on sent que les chef(fe) ont parlé le coeur ouvert et avec les tripes. Certains témoignages m’ont beaucoup touchée.
Ensuite, le fil rouge est beaucoup plus resserré : non pas le fait d’exercer dans la même ville, mais une cuisine spécifique, la cuisine afropéenne. Les interviews se répondent donc les unes aux autres, à travers les avis de chacun(e) sur les mêmes questions.
Et justement, parlons-en des questions.
Le livre revient, sans surprise, longuement sur le parcours des chef(fe)s invité(e)s - et la diversité des profils rend l’exercice absolument pas redondant, des parcours classiques aux reconvertis, des gens connus et moins connus, des gastronomiques, des traiteurs et des lieux de convivialité... Rien que pour ça, c’est déjà hyper intéressant. Mais il aborde aussi des questions disons plus sensibles que j’avais peu vu être traitées dans des livres culinaires.
Par exemple sur la complexité de l’identité culinaire. Si j’évite par exemple de parler de “cuisine africaine” ou de “cuisine asiatique” pour ne pas qu’on les prenne pour des monolithes figés dans leur jus, certain(e)s chef(fe)s du livre revendiquent au contraire l’idée d’une “cuisine (pan)africaine”, ce qui m’a montré qu’on pouvait prendre le débat par un autre bout. Chacun(e) développe aussi des réflexions passionnantes sur leur rapport à l’Afrique et ses multiples cuisines, raconte leurs ingrédients et leurs cuisines fétiches, les chef(fe)s du continent qui les font rêver. Autant de choses et de gens qu’on connait malheureusement peu dans notre paysage médiatique encore très européano-centré.
Et même si bien entendu, ce n’est absolument pas la même chose, moi qui ai des racines asiatiques, j’ai été très sensible à certaines questions que je pense communes à toutes les cuisines non-occidentales. Les préjugés sur des cuisines qu’on ne s’attend pas à voir traitées de manière gastronomique, l’envie de s’extraire des traditions tout en les respectant, ce défi de faire la cuisine qu’on veut et qui n’est jamais la case dans laquelle on voudrait les enfermer.
Qu’on parle de tout ça dans un livre grand public, j’ai trouvé ça formidable.
***
J’aimerais terminer sur une anecdote. Je me souviens avoir été impressionnée par l’un des plats qu’Élis Bond avait fait sur Top Chef en 2022. Un truc hyper beau qui ressemblait à une peinture. Il avait utilisé de l’huile de palme et des crevettes séchées, des ingrédients que je n’avais jamais vus sur Top Chef. J’étais déjà en train de m’exciter toute seule devant mon écran, ne demandant qu’à en voir plus sur la cuisine de ce candidat qui n’était, de manière évidente, pareille à aucune autre.
C’était sans compter le jury qui n’a pas retenu le plat. Et je me souviens m’être énervée plus que je ne le devrais devant une émission sur M6, en mode : « mais ils ont rien compris cette bande de cons, dès qu’on sort de la raviole de foie gras, ça y est, y’a plus personne ».
Deux ans plus tard, je découvre avec joie qu’Élis Bond et sa compagne Vanessa sont dans le livre. Je découvre aussi avec surprise la jeunesse difficile de ce chef qui dégageait beaucoup de sérénité à l’écran, ce qui me rend encore plus admirative, mais aussi leurs réflexions à tous les deux sur leur parcours, leur façon d’aborder la cuisine, leurs inspirations. Vérane Frédiani écrit :
J’ai observé et photographié Elis pendant quatre heures et mes papilles en éveil ont rapidement reconnu une promesse de bonheur. Chaque plat m’a étonnée, enthousiasmée et j’ai compris pourquoi la grammaire culinaire de ce talent, sa technicité et les goûts profonds qu’il affectionne ont pu désarçonner le jury de Top Chef, plus habitué aux inspirations asiatiques qu’africaines. (p 54)
Voilà, j’aurais pas dit mieux. Alors peut-être qu’ils n’avaient rien compris à Top Chef. Mais nous les lecteur(ice)s, on peut au moins se faire plaisir avec L’Afrique cuisine en France. Et peut-être que d’ici quelques années, l’attiéké ou la noix de Pèbè seront aussi connus que le miso ou le sumac. C’est du moins ce que j’espère.
Le mot de la fin
Comme d’habitude, j’espère sincèrement contribuer à trouer votre portefeuille avec ce panorama des sorties ! 😄 Je vous retrouve tous et toutes dans 2 ou 3 semaines pour ma critique de La table indonésienne. Quant aux abonné(e)s payants, on se voit la semaine prochaine avec une newsletter [A lire et à manger].
Amusez-vous bien en cuisine, et à bientôt !
Des bises,
Marjorie
Au secours j’ai envie de tout 😬 je ne te remercie pas !!